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Bertrand (1763-1847) - Généalogie et histoire familiale

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Bertrand (1763-1847)

dimanche 1er juillet 2012, par Albert de Salles

Bertrand Pierre Dominique Fornier de Saint Lary. Député.
Né le 11 mars 1763 à Saint-Lary, Hautes Pyrennées. Décédé le 14 novembre 1847 à Montrejeau, Haute Garonne. Vice-Président de la Chambre des Députés. Officier de la Légion d’Honneur. Marié le 8 floréal an 3 à Jeanne Marie Bertrande de Salles de Hys, fille de Joseph de Salles Baron de Hys et de Rose Marque de Fondeville.

De Mme Yvette Coly et Vincent
Alazard, rédacteurs article sur Fornier de Saint-Lary dans Dict. des Conseillers Généraux :

FORNIER DE ST LARY Bertrand 0 11/3/1763 à S.Lary + 14/11/1847 à Montrejeau fils de Barthelemy et de Claire Françoise de LASSUS marié le
28/4/1895 avec Marie Rose Salles de Hys d’Aureilhan
FORNIER Barthelemy + 1802 à St Lary fils de Bertrand et de LOUBET Anne x Claire Françoise de LASSUS 0 le 19/2/1738 à Montrejeau + /1802 à
Montrèjeau fille de de LASSUS PEPEIRON Seigneur de Gourdan Jean Joseph et de DUBIN de LAPEVILLE de GOURDAN Jeanne Marie Elisabeth
FORNIER Bertrand 0 15/3/1702 à St Lary + 21/5/1758 à ST Lary fils de Jean et de FAURE Marie x 23/5/1730
de LASSUS PEPEIRON Jean Joseph seigneur de GOURDAN 0 1/12/1704 Montrèjeau + 4/5/1775 Gourdan fils de Pierre et de de SARTOR Marie x 1734
avec de DUBIN de LAPEVILLE de GOURDAN Jeanne Marie Elisabeth 0 ca 1724 + 7/9/1768 à Gourdan
de LASSUS Pierre 0 4.8.1664 + 1/12/1724 Fils de Pierre et de TOUJAN Guillaumette X 29/4/1691 avec de SARTOR Marie + 1/6/1757
de LASSUS Pierre 0 ca 1640 + 21/6/1698 fils de Roger Ecuyer et de SUBERFONTAN Bertrande x 1662avec TOUJAN Guillaumette 0 1/4/1637 + 16/12
1698
de LASSUS Roger 0 ca 1596 + 1667/ fils de Jean et de SOUBIE Jeanne x 10/2/1635 avec SUBERFONTAN Bertrande

http://books.google.com/books?id=PWBbAAAAQAAJ&lpg=PA119&ots=35wF9RgEX5&dq=%22fornier%20de%20saint%20lary%22&pg=PA119#v=onepage&q=%22fornier%20de%20saint%20lary%22&f=false

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=10196

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122.image.hl.r=saint+lary.f16.langFR

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206694h.hl.r=fornier+lary.f99.langFR

Succession jurisprudence :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5475996f.r=fornier+lary.langFR

Nomination questeur, petite histoire session 1820 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24278t.image.hl.r=fornier+lary.f123.langFR

Biographie 1817
http://books.google.com/books?id=BAAVAAAAQAAJ&pg=RA1-PA126&lpg=RA1-PA126&dq=Biographie+histoire+des+Fournier+de+Saint-Lary&source=bl&ots=1r1SxaOClG&sig=xc2ddNAWXLlOwq9fezyXe9-lmrs&hl=en&ei=q7nBS72EHcGi_Abx__SHBw&sa=X&oi=book_result&ct=result#v=onepage&q&f=false

Charles Raynaud, Biographie historique des Fornier de Saint-Lary (Vallée d’Aure), Revue du comminges, 1952, pp.9-16 :

C’est dans l’antique manoir seigneurial, construit en 1629, " témoin de tant de gloires " , situé au centre de la belle et florissante petiteville de Saint-Lary, vallée d’Aure, bâtie aux pieds de deux pics qui se détachent avec netteté dans la position de gladiateurs qui regardent vers le ciel, que naquit, le 11 mars 1763, Fornier de Saint-Lary (Bertrand - Pierre Dominique), fils du sieur Barthélemy Fornier, sgr de Montoussé, mort en 1792, et de Claire-Françoise de Lassus. Il était l’aîné d’une famille qui ne comptait pas moins de quatorze. enfants, dont onze vivants, trois décédés.
II commença ses études au collége des Doctrinaires à Tarbes, puis au collége de l’Esquile à Toulouse. Au collége de l’Esquile, il soutint une thése de philosophie qu’il dédia à Pierre-Paul, chevalier, marquis d’Ossun. En 1789, Fornier de Saint-Lary, alors qu’il venait de terminer ses brillantes études à la faculté de droit de Toulouse, entra dans les fonctions publiques en qualité d’électeur ; ceux des Quatre-Vallées avaient été réunis et confondus, à Auch (Gers), avec les électeurs de ce département. L’immense majorité de ces derniers ne laissait aucun espoir aux Quatre-Vallées, d’obtenir un représentant à l’Assemblée Constituante. Sur la proposition de Former de Saint-Lary et sur ses instances, les QuatreVallées firent session, en protestant de leurs droits à une représentation particuliére. Leurs prétentions, fondées sur des raisons invincibles, furent accueillies, et les Quatre-Vallées eurent un député particulier. En juillet 1790, Fornier de Saint-Lary fut élu à la Fédération du 14 juillet par les gardes nationales des Quatre-Vallées réunies à Labarthe ; en septembre de la même année 1790, l’Assemblée électorale du département des Hautes-Pyrénées le nomma membre du Directoire départemental : Le 2 septembre 1791, il fut élu député à la premiére Assemblée Législative, où il ne put se rendre que vers les derniers mois de la session. Il vota avec la minorité " Constitutionnelle " et prit part à la défense des Tuileries le 10 août 1792. Pendant la Terreur, poursuivi comme royaliste, il dut se tenir caché pendant prés de trois ans. Il partit en Angleterre, dans un fût vide de vin de Malvoisie. C’est pendant son séjour en Grande-Bretagne qu’il prépara son " Mémoire sur le rôle des forêts dans les Montagnes ". En 1795, il fut nommé membre de l’Assemblée Administrative du département par le représentant du peuple Isoard, envoyé pour rétablir et reconstituer les autorités. En l’an VIII, il fut nommé par l’Empereur, président du canton de Bordéres ; méme année, membre du jury de l’Instruction publique. En l’an IX, il fut maintenu par l’Empereur dans ses fonctions de membre du Conseil général, dont il devint le secrétaire dans toutes les sessions suivantes. En 1811, il fut président du collége électoral de Bagnéres et candidat au Corps législatif ; le 4 juin de la même année, il fut nommé par le Sénat législateur pour le département des Hautes-Pyrénées. En 1814, aprés la Restauration, il fut nommé vice-président de la Chambre des Députés, qu’il présida dans plusieurs circonstances, et notamment un mois entier, pendant la maladie de Lainé, président titulaire. Le 7 juillet de la méme année, Sa Majesté Louis XVIII, pleine de confiance dans la fidélité et le dévouement de Fornier de Saint-Lary, l’autorisa à porter la décoration du Lys ; quelques mois plus tard (28 décembre), elle le nomma Officier de l’Ordre Royal de la Légion d’honneur. Pendant les Cent-Jours, Fornier de Saint-Lary se rendit à Bordeaux, où il s’associa à la déclaration antinapoléonniene rédigée par Lainé. Redevenu député des Hautes-Pyrénées le 22 août 1815, il vota avec la minorité ministérielle. Il obtint sa réélection, le 4 octobre 1816 ; le mois suivant, il fut nommé Questeur de la Chambre des Députés, fonction qu’il occupa jusqu’en 1823. Quelques jours aprés sa nomination à la Questure de la Chambre, il fut nommé par Ordonnance, l’un des hauts commissaires liquidateurs des créances étrangéres. En 1817, il fut nommé président de cette méme commission, composée des délégués des principales puissances de l’Europe, au nombre de quatorze. Le 12 septembre de la méme année, le roi Louis XVIII lui accorda des Lettres Patentes de reconnaissance de noblesse et lui permit, ainsi qu’à ses enfants, postérité et descendants mâles et femelles, de porter en tous enfants, les armoiries timbrées, qui sont : " d’Azur, à cinq fasces d’or ; l’écu timbré d’un casque taré de profil, orné de lambrequins ". En 1818 et 1820, il fut encore nommé député et questeur ; il siégea au centre et sortit de la Chambre au renouvellement de 1824. il assista alors jusqu’en 1830, aux diverses sessions du Conseil général des Hautes-Pyrénées dont il continuait d’être membre ; mais, au mois de juin de cette année, ayant donné son suffrage pour la députation à M. Fourcade, Président à la Cour Royale de Pau, il fut dénoncé par le préfet alors en exercice, M. Vernette, qui provoqua contre lui une ordonnance, sous la date du 7 juillet 1830, signée Charles X, contresignée le comte Peyronnet, par laquelle sa nomination au Conseil général fut révoquée. Le 10 août 1830, une autre ordonnance, signée Louis-Philippe, et plus bas Guizot, abrogea l’ordonnance rendue le 7 juillet par Charles X. Le 1er janvier 1831, une autre ordonnance royale, signée Louis-Philippe et contresignée de Montalivet, le nomme de nouveau membre du Conseil général des Hautes-Pyrénées. En 1833, les électeurs du canton de Vielle-Aure lui firent l’honneur de le nommer leur représentant au Conseil général, où il siégea jusqu’à la derniére session ; il fut élu plusieurs fois président de cette Assemblée et participa aux améliorations les plus importantes qui furent opérées dans le bien-être du pays. Parti à Montréjeau (Haute-Garonne), dans une propriété que sa mére lui avait laissée, il y tomba malade et mourut le 14 novembre 1847, à l’âge de 84 ans. Son corps fut transporté dans son village natal et placé dans le caveau de la famille, situé dans une petite chapelle de l’église paroissiale, appelée Notre-Dame du Mont Carmel, près d’une crypte du XIIé siécle. [1]


[1Source : Revue du comminges 1952 p9-16 Biographie historique des Fornier de Saint-Lary (Vallée d’Aure), Charles Raynaud.

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