Strict Standards: Only variables should be passed by reference in /home/toujoursl/www/spip3/config/ecran_securite.php on line 259
Arthur (1841-1906) - Généalogie et histoire familiale

Accueil > Fornier de Saint Lary > Arthur (1841-1906)

Arthur (1841-1906)

dimanche 1er juillet 2012, par Albert de Salles

Bertrand Marie Gaudens Arthur Fornier de Saint Lary, né le 9 juillet 1841 à Bordeaux (Gironde). Avocat, sous-préfet, homme politique, journaliste. Fils de Gustave, marié en janvier 1839 avec Marie-Baptistine de Méritens de Rosés, de Saint-Lisier (Ariège), morte à Souès prés Tarbes (Hautes-Pyrénées), le 13 novembre 1881.

Marié le 5 août 1866, à Toulouse (Haute-Garonne) avec Mademoiselle Marie-Thérèse Gaubert-Dupau, de Latraye (Haute-Garonne). Il eurent de cette union trois filles : Mesdemoiselles. Mathilde-Lucie, née le 27 mai 1867 à Auxerre (Yonne) ; Jeanne-Baptistine-Claire-Marie, née le 20 juillet 1869 à Toulouse (Haute-Garonne) ; Marguerite-Marie-Lydie-Caroline, née le 27 novembre 1879 à Toulouse (Haute-Garonne). Cette dernière, décédée à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées), le 19 avril 1943. Sans postérité.

Source : Revue du comminges 1952 p9-16 Biographie historique des Fornier de Saint-Lary (Vallée d’Aure), Charles Raynaud :

Dès son enfance, ce dernier, se fit remarquer par son intelligence et l’amour pour les lettres qu’il cultiva avec toutes les ressources d’un esprit fin, sensible et souple. Il devint lauréat des concours généraux et des facultés de droit et des lettres ; puis il étudia la pratique des affaires contentieuses dans le cabinet d’un avocat du Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation, dont il fût secrétaire.
Sous l’Empire, il fut chef de cabinet du baron de Verbigier de Saint-Paul, au ministère de l’Intérieur.

Verbigier, qui était né à Fabas (Ariège) ; le 20 novembre 1821, fut sous-préfet de Castres et de Brest, et ensuite préfet de la Meurthe et du Nord ; le 28 décembre 1869, l’Empereur l’appela au Sénat, il devint ensuite député de l’arrondissement de Saint-Girons. II mourut au château de Pondelaye (Ariège), le 25 novembre 1878. Il était Grand Officier de la Légion d’honneur.

M. Arthur Fornier de Saint-Lary fut également conseiller de préfecture à Auxerre (Yonne), secrétaire général de la préfecture de l’Isère, et sous la présidence du Maréchal de Mac-Mahon, sous préfet de Lectoure, (Gers). II occupa toujours ces différentes fonctions avec honneur et, distinction.
Plus tard, il devint rédacteur en chef du journal politique et littéraire " La Souveraineté du Peuple " , imprimé à Toulouse, ainsi que correspondant de plusieurs journaux et revues. Malgré les belles situations qu’il s’était acquises, il resta toujours simple et cordial. Dès qu’il s’agissait de faire du bien, d’être utile aux autres, il donnait sans compter son temps et son argent ; toujours accessible, toujours accueillant, il se prodiguait à tous, même lorsqu’il était accablé de travail, il abrégeait alors le repos de ses nuits pour retrouver les heures sacrifiées à ceux qui étaient venus lui demander des conseils ou des services.
Le 14 janvier 1906, il mourut dans son château à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées), il avait à peine 65 ans. Il succomba à un âge où il lui était permis d’espérer encore un certain nombre d’années d’activité. Les journaux qu’il avait le plus vivement combattus furent les premiers à lui rendre hommage, à honorer en lui la fierté des opinions, l’indépendance du caractère et le dévouement à sa foi.
C’est ainsi que nous avons relevé dans un article publié par le journal " La Dépeche de Toulouse " du 20 janvier1906, le passage suivant : " On nous annonce la mort, après une courte maladie, de M. Arthur Fornier de Saint-Lary, qui occupa dans l’Empire d’importantes fonctions administratives. M. de Saint-Lary fut de nos adversaires politiques, mais il nous plaît, au moment où il disparaît, de rendre hommage à l’affabilité du caractère, à la franchise des relations de cet homme de bien qui, avant tout, fut toute sa vie un ardent démocrate. "
M. Fornier de Saint-Lary avait épousé le 5 août 1866, à Toulouse (Haute-Garonne), Mademoiselle Marie-Thérèse Gaubert-Dupau, de Latraye (Haute-Garonne). Il eut de cette union trois filles : Mesdemoiselles. Mathilde-Lucie, née le 27 mai 1867 à Auxerre (Yonne) ; Jeanne-Baptistine-Claire-Marie, née le 20 juillet 1869 à Toulouse (Haute-Garonne) ; Marguerite-Marie-Lydie-Caroline, née le 27 novembre 1879 à Toulouse (Haute-Garonne). Cette dernière, décédée à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées), le 19 avril 1943.
C’est l’aînée, Mademoiselle Mathilde, qui dirige le patrimoine laissé par ses parents. Dans le vieux manoir qu’elle habite en compagnie de sa soeur, elle s’est formée, sous l’influence de la piété chrétienne, à des habitudes d’ordre, d’économie, de respect et d’honneur. Malgré ses 83 ans, elle est restée affable, prévenante et d’une bienveillance sans exemple très intelligente et douée d’une mémoire extraordinaire et surprenante, elle récitait à l’âge de 12 ans des livres entiers sur lesquels elle n’avait fait que jeter les yeux. Plus tard, elle composa de très beaux poèmes dont certains furent couronnés par l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. Mais en 1884 un choc terrible vint briser son coeur pour toujours, ainsi que son amour et ses espérances : celui qu’elle devait épouser se blessa en descendant un escalier et mourut peu après des suites de ses blessures. Aussi peut-elle se dire : " Mon âme a son secret, ma vie a son mystère : " [1]


[1Source : Revue du comminges 1952 p9-16 Biographie historique des Fornier de Saint-Lary (Vallée d’Aure), Charles Raynaud.