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Charles (1871 – 1918) - Généalogie et histoire familiale

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Charles (1871 – 1918)

dimanche 1er juillet 2012, par Albert de Salles

Charles Auguste Joseph Henri. Chef de bataillon. Chevalier de la Légion d’Honneur. Né à Betchat (Ariège) le 12 juin 1871, Mort Pour La France le 14 octobre 1918 à Neuvilette (Oise).

Engagé volontaire 1892 (2e cl.), incorporé au 83e RI le 12 novembre 1892.

Promu Caporal le 6 août 1893. Sergent le 5 mars 1894.

Ecole Militaire d’Infanterie de Saint-Maixent Promotion 1898, n°1 sur 349.

Eléve officier le 7 avril 1897 au 49e RI.

Sous-Lieutenant le 28 mars 1898.

Sous-Lieutenant Instructeur le 11 avril 1898.

Lieutenant le 1 avril 1900.

Notes du Colonel Bailly en 1910 : « Classé n°1 sur 359 à sa sortie de Saint Maixent. Dans les grades de Sous-Lieutenant et de Lieutenant a obtenu des appréciations flatteuses pour son activité, son intelligente façon d’instructeur, son amour du travail. Santé brillante, tenue soignée. Caractére digne, bienveillant, ferme. Promu Capitaine au choix. »

Promu Capitaine au 48e RI le 9 avril 1910.

Notes du Colonel Bailly le 1er Octobre 1911 : « Maniére de servir trés caractérisée : se dévoue absolument à ses devoirs, se dépense sans compter, se classe par ses qualités dans la catégorie des meilleurs officiers, de valeur réelle et sure. A conduit sa Compagnie pendant les manoeuvres d’Automne avec un savoir parfait. Par l’ensemble de ses qualités se classe parmi les meilleurs Capitaines du Régiment. Plein de zéle, de savoir, d’entrain : beaucoup de volonté. »

Notes du Colonel Bailly le 5 octobre 1912 : « Capitaine de Compagnie hors-pair, dont la supériorité s’affirme dans toutes les branches : Instruction des cadres de la Troupe, Administration. En raison de sa capacité exceptionnelle, la préparation des éléves sous-officiers lui a été confiée : se soutient dans son excellente maniére de servir. Tout désigné pour le choix lorsque le moment sera venu. »

Notes du Colonel de Filotte le 6 octobre 1912 : « Mr le Capitaine de Salles de Hys est un Commandant de Compagnie absolument remarquable, fanatique de son métier, n’ayant qu’une pensée, une seule préocupation : l’instruction et le bien-étre de ses hommes. Réussit admirablement dans son commandement. Vigoureux, bon cavalier, trés énergique, réunissant aux meilleures qualités physiques une vive intelligence, Mr de Salles de Hys est un Officier d’élite dont la valeur mérite d’étre particuliérement signalée. »

Notes du Général de Brigade Bailly le 23 Novembre 1913 : « Commandant de Compagnie particuliérement remarquable : a porté l’instruction de ses cadres et de ses hommes à un niveau qu’il est difficile d’atteindre. Caractère ferme, homme de devoir. Toujours égal dans son commandement. Parfait. »

Notes du Général de Division Sauret le 23 Novembre 1913 : « On ne peut mieux qualifier cet excellent officier que ne le fait le Général de Brigade. J’y ajouterai que l’humeur pleine d’entrain du Capitaine de Salles de Hys réconforte autant le Commandement qu’elle stimule ses subordonnés, je dirais méme qu’elle rayonne autour de lui, et qu’il suffirait de trois ou quatre Officiers de ce modéle pour donner à un régiment un cachet spécial. Je ne regrette qu’une chose, c’est que le Capitaine de Salles de Hys qui a des intéréts dans le Midi, demandera bientôt à retourner en garnison dans son pays. »

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Combat de Fosse le 22 août 1914.

Combat de Saint Richaumont les 29 et 30 août.

Combat de Boissy le Repos le 9 septembre.

Combat de Prunay des 14, 15 et 16 septembre.

Blessé par balle au larynx le 5 octobre 1914 à Ficheux (Bataille d’Arras).

Citation à l’Ordre de l’Armée du 12 novembre 1914 : « S’est distingué par son courage dans tous les engagements de son régiment notamment à l’affaire du 5 octobre où il fut blessé à la gorge quand il se portait en avant pour maintenir sa troupe. »

Chevalier de la Légion d’Honneur le 26 janvier 1915.

Notes du Colonel Lamey le 17 Mai 1916 : « Le Capitaine de Salles de Hys, blessé à la gorge le 5 octobre 1914, a emporté du front les notes : « Officier remarquable à tous points de vue, vigoureux, énergique, trés brave, s’est brillament comporté au feu, Officier d’élite, signé le Lt Colonet Sousselier, Commt le 48RI. »

La convalescence du Capitaine de Hys a été longue et le Commandant des Dépôts a été heureux d’avoir cet Officier sous ses ordres quand il s’est agi d’organiser le Cadre instructeur de la classe 1917.

Le Capitaine de Hys, dans le commandement d’une unité de 700 hommes, a montré ce qu’on devrait attendre d’un Officier hors-pair, sorti n°1 de sa promotion à l’Ecole Militaire d’Infanterie (97-98). Il a obtenu des résultats excellents et qui sont précieux pour le pays. Il doit faire un Chef de Bataillon remarquable. Les résultats sont remarqués par tous les Généraux qui viennent inspecter le Dépôt. La Classe 1917 n’est pas encore partie que le Capitaine de Hys forme le cadre instructeur d’une nouvelle compagnie, celle des récupérés des classes 13 à 17 et incorpore cette classe (425 hommes). Il entreprend l’instruction et obtient encore des résultats remarquables quand il est promu Chef de Bataillon. Son départ est pour le Dépôt où il a formé plus de 1000 jeunes soldats une perte trés sensible. »

Chef de Bataillon le 4 octobre 1916.
Passé au 202e RI le 30 Octobre 1916.

Notes du Lt Colonel Lacour, Cdt le 202 RI le 25 Janvier 1917 : « Venu au 202e le 29 octobre 1916. A pris dès son arrivée le Commandement du 6e Bataillon. Exerce son Commandement avec calme, autorité, énergie. Officier supérieur de grande valeur, ayant beaucoup d’ascendant sur ses officiers et sur sa troupe dont il s’occupe beaucoup. Son Bataillon s’est bien comporté pendant le séjour du régiment au Mont Haut et au Bois le Chaume. »

Mort Pour La France le 14 octobre 1918 en face Neuvillette (Aisne), à la téte de son bataillon au passage de l’Oise par éclat d’obus.

Notes du Lt Colonel Lacour Cdt le 202e RI le 18 Décembre 1918 : « Officier supérieur de grande valeur qui avait fait de son Bataillon une unité de premier ordre. Mort glorieusement pour la France à la tête de son Bataillon au passage de l’Oise le 14 Octobre 1918. Cité à l’Ordre de l’Armée. »

Citation à l’Ordre de l’Armée n°178 du 19 Novembre 1918 : « Officier supérieur de grande valeur qui, grâce à ses belles qualités militaires a su faire de son Bataillon une unité de premier ordre. Le 14 Octobre 1918 a donné le plus bel exemple de crânerie, en dirigeant de sa personne sous le feu le plus violent d’artillerie et de mitrailleuse, le franchissement, par son Bataillon, d’un canal et d’une riviére. Est glorieusement tombé sur la passerelle méme dans l’accomplissement de son devoir. »

Croix de Guerre avec Palme.