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Louis (1865 - 1962) - Généalogie et histoire familiale

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Louis (1865 - 1962)

dimanche 1er juillet 2012, par Albert de Salles

Charles Louis. Chef de Bataillon. Officier Légion d’Honneur (25 décembre 1916). Chevalier Légion d’Honneur (9 mai 1906). Médaille d’Honneur en argent de 2eme classe (19 janvier 1907). Officier d’Académie (1904) Né le 10 février 1865 - Betchat, Ariège. Décédé le 5 juin 1962 - La Teste (Gironde) à l’âge de 97 ans. Marié le 29 mai 1901, Ruch, Gironde, avec Marie Charlotte Germaine Follardeau.

Jeune soldat appelé de la classe 1885.
Admis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr le 23 octobre 1886. Sorti 211 sur 406. Nommé Sous-Lieutenant au 12e RI le 1er octobre 1888.

Note du Lieutenant-Colonel Dehon en juin 1889 : « Petit mais trapu et vigoureux, conduite parfaite, intelligent, sert bien et seconde sérieusement son chef de compagnie. Bachelier es lettres et es sciences. Bon officier. A de l’avenir.  »

Note du Lieutenant-Colonel Dehon en décembre 1889 : « De l’entrain, de l’énergie, apte à tous les exercices physiques, tireur de première force aux armes, s’occupe de tous les détails de son métier et cherche à se perfectionner en tout. »

Atteint d’une fièvre typhoïde au second semestre 1890 : congé de convalescence de deux mois.

A suivi les cours de l’Ecole Normale de Gymnastique de Joinville le Pont 1890 - 1891, sorti n°3 sur 27 officiers.

Promu Lieutenant le 15 septembre 1891.

A suivi les cours de l’Ecole Régionale de Tir de la Valbonne 1891 - 1892, sorti 16 sur 66 officiers.

Note du Lieutenant-Colonel Warion le 5 juillet 1895 : « Trés bon et vigoureux officier de peloton ayant bien répondu aux interrogations de M. le Général de Brigade. Bon officier de tir. Aime l’escrime et tire très bien. Officier ayant de l’entrain et de l’avenir. M de Salles de Hys a demandé à passer dans les Sapeurs Pompiers de Paris, sa nomination sera une perte pour le Régiment. »

Passe au Régiment de Sapeurs Pompiers de Paris le 22 janvier 1896.

Note du Lieutenant-Colonel Raincourt avril 1897 : « Intelligent, bien élevé, énergique, adroit aux exercices physiques. Jugement assez droit. Sert bien. Parait avoir de l’entrain et du goût pour le métier. A une instruction générale assez étendue, une assez bonne instruction militaire et technique. Bon officier sous tous les rapports, bien qu’un peu léger de caractère. A bien professé l’histoire et la géographie au cours préparatoire. A fait une conférence intéressante sur la tactique de l’infanterie. »

Note du Lieutenant-Colonel Raincourt décembre 1897 : « Toujours bon officier, travailleur. A du goût pour les sciences physiques. En état de faire un bon officier adjoint à l’ingénieur. Présenté par le Colonel pour l’emploi.  »

Promu Lieutenant Ingénieur Adjoint le 5 avril 1898.

Note du Lieutenant-Colonel Raincourt décembre 1898 :« A fait une conférence très intéressante sur les unités de mesure électriques et sur les sources d’électricité. A mérité les félicitations du Général Inspecteur. N’a pas été classé à cause de son ancienneté. »

Capitaine Ingénieur Adjoint le 29 août 1900.

Note du Lieutenant-Colonel Bellanger le 30 avril 1901 : « Officier instruit, intelligent et travailleur, qui a acquis une grande compétence dans toutes les questions techniques qui intéressent le Régiment, notamment en électricité. A fait dernièrement une conférence fort instructive aux officiers sur les applications de l’électricité au service technique du corps. Rend journellement et est appelé à rendre plus tard au Régiment des services signalés comme Capitaine Ingénieur, fonctions pour lesquelles il a toute l’instruction et toute l’aptitude voulue. Officier des plus méritants, M de Salles de Hys va se marier. »

Capitaine Ingénieur le 27 janvier 1902.

Officier d’Académie le 3 janvier 1904.

Note du Colonel Bellanger le 1 octobre 1904 : « M le Capitaine de Salles de Hys remplit à la grande satisfaction de ses chefs les fonctions si variées et si complexes de Capitaine Ingénieur. Doué d’une grande puissance de travail, et d’une intelligence vive, il se tient au courant de tous les progrès et de tous les perfectionnements à apporter au service d’incendie. Il est d’une grande compétence dans l’indication des mesures préventives à imposer aux établissements classés dont le nombre croissant de jour en jour augmente considérablement le service des Ingénieurs. Officier distingué et bien à sa place dans ses fonctions. »

Note du Colonel Bellanger le 1 octobre 1905 : « M le Capitaine de Salles de Hys ne mérite que des éloges pour la façon intelligente et active dont il dirige son service. Il est d’une très grande valeur professionnelle et possède une instruction très étendue. Doué d’une grande puissance de travail, cet officier doit être mis le plus tôt possible à même de remplir les conditions d’obtenir l’avancement dû aux grands services qu’il rend, en prenant le commandement d’une Compagnie. »

Chevalier de la Légion d’Honneur (9 mai 1906) : « Brillante conduite lors de la catastrophe des Mines de Courrières, à la tête du détachement envoyé pour le sauvetage des victimes. 19 ans de services ; services exceptionnels. »

Capitaine le 22 décembre 1906.

Parti en mission à Bruxelles le 1er janvier 1907 pour inspecter un immeuble incendié à la demande du Préfet de police.

Note du Colonel Vuilquin en avril 1907 : « A pris le commandement de la 2e Compagnie, sur sa demande, pour faire son stage de commandement. Sérieux, actif, intelligent, M de Salles de Hys fait preuves des qualités du commandement. Officier de valeur. »

Désigné par le Général de la Place de Paris pour remplir les fonctions de commissaire au concours de camions automobiles du 20 au 25 mai 1907.

Médaille d’Honneur en argent de 2e classe (19 janvier 1907) : « A, le 15 novembre 1906, à Paris, lors d’un incendie rue Meslay, n°40, pris une part active au mépris des plus grands dangers, à la recherche dans un appartement envahi par la fumée et la chaleur, d’une femme âgée qu’il trouva respirant encore et qu’il descendit dans la cour de l’immeuble incendié où elle expira. »

Note du Colonel Vuilquin le 2 octobre 1911 : « Officier très intelligent, très instruit, rompu aux exercices physiques qu’il pratique toujours. Commande avec autorité. très bon technicien. Au feu, a du coup d’oeil et du sang froid. Proposé pour l’avancement. »

Capitaine Adjudant Major le 24 juin 1913.

Choisit d’être nommé Major au 7e RI le 23 décembre 1913.

Note du Général Bonnet le 30 novembre 1914 : « M de Salles de Hys est aussi bon Major qu’il a été bon ingénieur au Régiment de Sapeurs Pompiers. A peine avait-il pris ses fonctions que la mobilisation est survenue, et , depuis cette époque, il a su pourvoir à toutes les difficultés d’organisation et de mise en route des nombreux détachements que le Dépôt a du fournir. Excellent administrateur, très modeste, très zélé et dévoué : le Commandement peut compter sur lui en toutes circonstances. Est très apte à faire campagne, mais il serait très difficile actuellement et certainement très sensible aux intérêts de l’Etat, de le remplacer à la tête du Dépôt. »

Chef de Bataillon le 6 Janvier 1915.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/img-viewer/26_N_579_001/viewer.html
p.63

Passe au 9e RI le 29 janvier 1915. 2eme Bataillon ?
Champagne - janvier à avril 1915.
Artois - mai 1915 à février 1916.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/img-viewer/26_N_581_002/viewer.html
p.12, 20, … , 48
Fleury - juillet à août 1916.
Verdun : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/img-viewer/26_N_581_004/viewer.html
P.11, 25,

Note du Colonel de la Guigneraie, 1916 : « Officier supérieur intelligent, actif, instruit. Commande son Bataillon depuis 20 mois. Est un modèle de zèle, de conscience et de dévouement. A fait preuve de beaucoup de bravoure à toutes les attaques auxquelles son Bataillon a pris part, notamment à Perthes le 5 mars 1915, à Rochincourt le 11 mai 1915 et à Fleury en juillet 1916. Mérite par l’élévation de son caractère, l’esprit de conscience qui l’anime, d’être promu au grade de Lieutenant-Colonel. A ce qu’il faut pour très bien commander un Régiment. »

Côte du Poivre - novembre 1916.
Officier de la Légion d’Honneur (25 décembre 1916) : « Ancien de service. Commande son Bataillon avec un zèle et un dévouement de tous les instants. »

Citation à l’Ordre de la DI n°106 (13 janvier 1917) : « Officier supérieur ayant une très haute conception du devoir militaire. Modèle de conscience et de dévouement. A fait preuve dans les diverses actions auxquelles son Bataillon a pris part de très belles qualités de sang froid et de courage qui lui ont acquis toute la confiance de ses hommes. »

Moronvilliers - avril 1917.

Note du Lieutenant-Colonel Brollian en 1917 : « Officier supérieur d’une haute intelligence, d’un esprit très cultivé, d’une conscience et d’un dévouement à toute épreuve. S’est particulièrement distingué par son courage, son coup d’oeil et la promptitude de sa décision aux attaques des positions allemandes de Moronvilliers (avril - mai 1917). Dans les divers secteurs occupés depuis par le 9e RI (Bois d’Ailly, Zone des étangs à l’ouest de la forêt de la Reine, Chambrettes) a commandé son Bataillon avec bonne humeur, intelligence, activité et compétence. Fera un bon chef de corps. »

Citation à l’Ordre de la IVe Armée n°871 (31 mai 1917) : « A donné en toutes circonstances le plus bel exemple de courage. S’est brillamment conduit à l’attaque des positions allemandes le 17 avril 1917, son Bataillon étant de soutien, a de sa propre initiative engagé ses unités de tête dés qu’il a constaté un vide dans la 1ere ligne. A ainsi facilité la continuation du mouvement en avant en étroite liaison avec le régiment voisin. »

Bois le Chaume - décembre 1917 à janvier 1918.

Note du Colonel Leroux début 1918 : « Officier supérieur consciencieux et dévoué, au jugement sûr. Brave et robuste, ayant rendu sur le front depuis 3 ans d’excellents services dans le commandement d’un Bataillon. Chef bienveillant et serviteur modeste, qui n’a pas recueilli par suite de la limité d’âge la récompense de ses excellents services. »

Croix de Guerre.

Atteint par la limite d’âge, mis à la disposition et dirigé sur le dépôt du 9e RI à Agen le 1er avril 1918.

Fait Chef de Bataillon (territoriale) le 1 juin 1918.

Nommé Commandant d’armes de la place de Luchon le 22 juillet 1918.

Détaché le 9 décembre 1918 comme Major de la Garnison à Montauban et affecté au 11e RI.

Note du Général Dessens commandant la Place d’Armes de Montauban le 30 août 1919 : « Major de la garnison de Montauban depuis décembre 1918, a déployé dans ses fonctions beaucoup de zèle et de dévouement, visitant fréquemment les postes, s’assurant lui-même de la bonne exécution du service. Est, pour une grande part, dans la bonne tenue de la garnison. »

Renvoyé en congé illimité le 29 décembre 1919, se retire à Cahors, 1 Rue Pasteur.

Passé au 9e RI le 15 février 1922.

Nommé Lieutenant-Colonel et maintenu au 9e RI le 29 décembre 1923.
Effectue une période d’instruction de 4 jours à l’Etat Major de la 17e Région du 19 au 22 octobre 1926.
Rayé des cadres et placé dans la position de Lieutenant-Colonel de réserve honoraire le 5 mars 1928.