François Joseph (1744 - 1826)

Enseigne (sous-lieutenant) au Régiment de Navarre le 10 mai 1762, puis Lieutenant le 4 juin 1762.

Il participe à la campagne d’Allemagne en 1762.

Il repasse sous-lieutenant en 1763. Il est remis Lieutenant le 24 février 1771.

Passe dans le Régiment d’Armagnac le 7 juin 1776.

Campagne aux Antilles du Vent, la Martinique et la Guadeloupe. Il fit toute la Guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique de 1775 à 1783.

Capitaine en second le 28 août 1778. Capitaine Commandant le 7 juillet 1780.

Nommé Gouverneur de la Dominique, ile et colonie, prise aux anglais dans la dite guerre.

Chevalier de l’Ordre de Saint Louis en 1778 ou 1782.

A la paix de 1783, il revient d’Amérique, aprés y avoir fait toute la guerre sans retourner en France.

Campagne aux Frontières de France en 1792 sous les ordres du Général Kellermann.

Lieutenant Colonel au même régiment, devenu le 6e régiment d’infanterie de ligne, le 18 mai 1792. Le régiment est alors au camp retranché près Maubeuge.

Maréchal de camp (général de brigade) employé le 7 septembre 1792 au camp de Châlons-sur-Marne, sous les ordres du Maréchal Luckner.

Il demande sa pension de retraite pour infirmités le 18 novembre 1792, notamment « à cause de sa mauvaise vue ». [1]

Kellermann dit alors de lui : « Il y a longtemps que l’état d’infirmité du citoyen général Saint-Jean m’est connu et il a toujours servi avec zèle et distinction. » [2]

Le général Sparre ajoute :« Je certifie que le Maréchal de Camp St Jean malgré le mauvais état de sa santé s’est acquitté avec civisme et distinction de toutes les missions dont il a été chargé. J’éprouve les regrets les plus vifs que ses infirmités l’empêchent de continuer ses services et le contraignent à demander une retraite que ses nombreuses campagnes le mettent dans le cas d’obtenir. » [3]

Le même confirme dans une lette au Ministre de la Guerre Pache : « Je vous adresse, Citoyen Ministre, le mémoire du Maréchal de Camp Saint-Jean qui est indispensablement forcé de demander sa retraite par rapport à sa mauvaise santé ainsi que vous le verrez par le certificat des médecins qui y est joint. Le général Kellermann sous les ordres duquel il a servi rend de cet officier les témoignages les plus avantageux et je n’ai pu moi-même me refuser à appuyer sa demande ayant été témoin de son zèle et de l’impuissance physique où il est de pouvoir continuer à se rendre utile. Je vous prie donc avec instance, Citoyen Ministre, d’avoir égard à sa malheureuse position. » [4]

Il se retire à Betchat (Ariège) au chateau de Castelbon. Il est maire de Betchat (Ariège) sous la Restauration. Il meurt le 26 mars 1826.

Il n’avait pas eu d’enfants avec sa première femme Mme de Chennevières. Il eut une fille Virginie, née le 18 novembre 1793 à Paris avec sa seconde femme Anne d’Aimé. Virginie épousa le 4 septembre 1823 Charles de Salles de Hys, Chef de bataillon. [5]

Liens externes

1. Les oubliés d’Hozier, Chevaliers de Saint-Louis, http://users.skynet.be/fdde/genealogie/SaintLouisOublies.html
2. Article de la Dépêche du Midi, http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/27/681613-Un-Couserannais-general-des-Ameriques.html